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SOSSUSVLEI / DEADVLEI



On dit que les endroits exceptionnels se méritent, le canal de Sesriem en plein désert du Namib ne fait pas exception !


Réveil à 5.30 du matin pour un départ à 6.30 alors qu’il fait encore nuit. Normalement, c’est interdit de rouler la nuit. Mais comme on disait, pour certains endroits il faut aussi braver les interdits ! Ensuite il y a la route, euh pardon…la piste durant 1h30 puis 1h de route goudronnée puis 15 min de route dans le sable ! Menu intéressant.


Donc c’est parti pour 1h30 de piste dans le noir absolu. Après il y a aussi piste et piste. Il y a celle où vous bouffez de la poussière, et là ça va encore. Et puis il y a la piste…de merde ! Oui quand il faut le dire on le dit ! La piste rocailleuse où vous êtes sans arrêt chahuter dans tous les sens avec ces petites vagues qui vous donnent l’impression d’être en train de faire du marteau piqueur ! Voilà, ça c’est ce qu’on appelle de la piste de merde ! Et bien entendu on a eu droit à ça sur tout le parcours !



Sossusvlei – Big Daddy


Le soleil se lève au bout d’une heure de route et déjà les paysages commencent à montrer leur couleur rouge. Au bout de 1h30 de route, nous arrivons à l’entrée du parc de Sesriem. Nous devons nous arrêter pour payer le permis donnant droit à la visite des dunes de Sossuvlei et à la pleine morte de Deadlvlei. Aie ça pique, il doit faire 5 degrés ! Les enfants ne veulent pas sortir de la voiture avec le chauffage à fond mais maman et papa veulent leurs cafés. C’est non négociable !


On entre sur la route unique qui s’engouffre au milieu du canyon de Sesriem…et là, oh miracle, sorti de nulle part, du goudron ! Et quel goudron ! Asphalte noire, lignes jaunes ! Chiara dira « on dirait les routes dans les parcs aux Etats-Unis ! » Ca n’est pas Papa qui se plaindra d’une route aussi nickel après l’heure et demie passée à jurer…et y a le retour !


Là, le spectacle qui commence à défiler sous nos yeux est absolument exceptionnel ! Des dunes rouges tantôt sang tantôt or. Elles sont immenses. On se croirait dans les Alpes mais avec du sable, et rouge…en fait ça n’a rien à voir ! On croise quelques oryx et le contraste de ces bêtes sur le sable rouge est splendide. Au bout d’une heure de route, nous arrivons à la fin de la route goudronnée pour passer sur le sable ! On met en marche les 4 roues motrices et c’est parti comme sur Fraser Island en Australie ! 15 petites minutes de conduite sur le sable plutôt sympa et pas très compliquée. Ce qui fera dire à papa que ce bout de route sur le sable c’est une autoroute à 4 voies en comparaison des routes intérieures de Fraser Island !


Une fois garés, on se rend compte qu’il y a foule et vous le savez…on aime pas la foule ! Nous devons décider quoi faire. Allez directement à Deadvlei, grimper « big mama » une dune de 100-150m de haut, ou alors monter « big daddy » une dune d’environ 365m de haut ? Cette dernière est réputée être la plus haute dune du monde. On sait pas comment ils ont vérifié la hauteur des autres dunes du Namib ou celles du Sahara mais c’est ce qui se dit…alors nous on rapporte !


Deadvlei tout de suite avec le monde ça nous tente pas trop. « Big mama », le truc entre deux on est pas non plus très chaud. C’est forcément l’Everest de sable qui nous attire ! Sincèrement, la vue du truc depuis en bas est absolument hallucinante. La hauteur du machin c’est vraiment le Mont-Blanc depuis les bords du Lac de G’nève (comme d’hab on salue bien nos amis vaudois au passage :-)). On se dit quand même que ça va être chaud pour les enfants. Mais on profite qu’ils soient surexcités par l'effet surprise de grimper des dunes sans absolument se rendre compte du deuxième effet "kiss cool" : ça grime sec ! Bon en réalité quand ils ont vu la dune, l’excitation est quand même assez vite redescendue mais ils voulaient le faire quand même.


On commence donc à monter sans vraiment se fixer l’objectif d’aller jusqu’au bout. Et en effet après la première montée de 25 mètres avec une pente à 20% et les jambes qui chauffent, le suédois voulait rentrer en Scandinavie ! Mais les paysages qui commencent à pointer sont époustouflants pour tout le monde. On ne peut apprécier l'immensité de ces dunes uniquement lorsque au loin on voit la petitesse des grimpeurs qui les cheminent.

La pente se fait plus douce alors on continue. Et comme l’appétit vient en mangeant, on continue encore et encore. Quelques fois dans la douleur pour Mattias mais Chiara et Julian grimperont comme des champions. A environ 275m de hauteur, nous avons une vue exceptionnelle sur le désert du Namib et ses dunes à perte de vue. La vue sur la plaine morte de Deadvlei est également superbe.


Ici, d’un commun accord avec les enfants nous décidons qu’il n’est pas nécessaire de poursuivre jusqu’au sommet. Le sommet se trouve au bout de l’arrête qui surplombe Deadvlei. Nous décidons de descendre la dune dès que nous serons au début de cette arrête en face de Deadvlei. Ce qui sera le cas une cinquantaine de mètres plus loin.


Wahou la pente ! On essaie de ne pas montrer aux enfants qu’on est pas convaincu de l’idée parce que là ils sont vraiment excités et on ne peut plus les tenir ! Finalement, on se lance et ce fût d’un « fun » incroyable. En fait, on ne peut pas se faire mal malgré la pente ultra-raide. Chiara et Julian dévaleront la dune d’une seule traite alors que Mattias lui se roulera encore et encore sur toute la descente. En résumé, 2 heures de grimpe pour 2 minutes de descente ! C’est presque frustrant mais la récompense qui nous attend à l’arrivée en valait la peine…


Deadvlei


En effet, nous arrivons directement sur la pleine morte de Deadvlei. C’est quoi Deadvlei ? Vous avez certainement déjà vu ces photos d’arbres pétrifiés sur un sol de sable également pétrifié ? Et bien c’est ça ! Et si vous n’avez jamais vu ces photos et bien les voici !


Le spectacle, l’ambiance sont irréels, surréels ! Tout ce qu’on adore ! Des sensations déjà ressenties sur le parcours du Tongariro Alpine Crossing en Nouvelle-Zélande ou lors de la visite de l’île de Pâques. C’est mystique, mystérieux…ah les frissons qui nous ont parcouru ! Et quel choix judicieux ce fût de d’abord monter Big Daddy…on est pratiquement seul sur la plaine de Deadvlei au milieu des arbres pétrifiés ! Quel cul ! Là aussi faut utiliser les mots tels qu’ils viennent !


Sincèrement, Sossusvlei et Deadvlei font parties des lieux les plus majestueux que nous ayons visités à ce jour. On le répète, des frissons nous ont parcouru sur toute la randonnée. Bien entendu, les frissons ont parcouru les parents. Les enfants eux ont été parcouru par l’idée de la crêpe au Nutella qui leur a été promise s’il montait jusqu’au sommet de Big Daddy. Jamais crêpe ne fût autant méritée ! Bravo les kids et vous avez le droit de dire que vous avez grimpé Big Daddy même s’il manquait 50m au sommet !

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