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L'île de Vaiana


L’île de Vaiana…depuis Hawaii la discussion fait débat en famille de savoir si le paysage du dessin animé est celui d’Hawaii ou celui de la Polynésie française. Certains penchent pour Hawaii, au vu de l’origine américaine du dessin animé et du nom donné à un des dieux (Maui). D’autres penchent pour la Polynésie française. C’est Chiara qui a finalement tranché et a décrété solennellement que Bora-Bora était l’île de Vaiana !


Bora-Bora


Depuis Huahine, le vol pour Bora-Bora dure 15 minutes ! Le vol le plus court qu’on ait jamais pris ! Bora-Bora était pour nous LE cadeau de ce tour du monde. C’est un vieux rêve de maman et papa (et de beaucoup de personnes on croit…). Alors on a cassé la tirelire et on s’est offert 5 nuits au Méridien ! Non pas sans profiter d’une offre spéciale famille avec une nuit gratuite.


Dès l’atterrissage, on comprend que le paysage est idyllique ! Sur la gauche, l’eau du lagon est d’un bleu lumière qu’on avait jamais vu auparavant. Dire que c’est une piscine est réducteur. C’est une carte postale vivante. C’est absolument merveilleux et dès les premières minutes, on se rend compte que la renommée de Bora-Bora n’est pas bâtie sur du vent.


Depuis l’aéroport, c’est en bateau qu’on nous emmène à l’hôtel. Le Méridien se trouve sur un motu face au Mont Otemanu qui est le symbole de Bora-Bora et présent sur toutes les cartes postales. L’accueil se fait comme il se doit en yukulele et colliers de fleurs. Et c’est bien entendu la précieuse qui est la plus conquise ! Conquise par l’hôtel, par la piscine, par la chambre, par le lagon, par la montagne…elle en a laissé la trace écrite sur le sable (preuve photo à l’appui).


Bon les autres membres de la famille ne sont pas en reste. Le lagon intérieur est d’un bleu électrique assez impressionnant où nagent poissons multicolores et raies. Nous passons l’après-midi sous le soleil et à admirer l’horizon où la mer touche le ciel. Nous prévoyons de louer un bateau sur le lagon les prochains jours…



Début de la fin

Mais c’était sans compter sur la Loi de Murphy qui ne nous a pas épargné depuis le début de l’aventure. Vous savez cette loi universelle appelée également « loi de l’emmerdement maximum », qui stipule que si quelque chose doit tourner mal, les évènements sont mêmes pires que prévus. On savait qu’on risquait d’avoir « un peu » de pluie en Polynésie mais maintenant et à cet endroit…CA FOUT LES BOULES !!!


Pendant deux jours entiers, c’est des bouteilles d’Evian qui sont tombées du ciel. Même à Londres, il ne pleut pas comme ça ! Encore une fois, sur une année c’est normal d’avoir de la pluie et on ne va pas se prendre la tête à chaque fois qu’il pleut. Le problème c’est : MAIS PAS ICI BORDEL !


Les parents sont sombres, même pas envie de faire l’école aux enfants. Dans notre malheur, le fait d’être dans un grand hôtel a quelques avantages : service en chambre, télé, wifi (vrai wifi pas un truc digne d’un modem 28 kbps) et hôpital des tortues pour le plus grand bonheur des enfants. Ça fait passer le temps sinon il aurait pu y avoir un article dans les journaux dont le titre aurait été : famille entière retrouvée pendue à Bora-Bora.



Bon, le dicton dit après la pluie le beau temps hein ? Oui mais..


Il nous reste deux jours à Bora et le premier jour on décide de profiter de la plage donc paddle, canoe, foot, volley et farniente au programme. On décide de louer le bateau le lendemain. La Loi de Murphy on disait ? Le soir on reçoit un message sur la télé nous indiquant que le lendemain toute les activités sur le lagon de Bora étaient interdites pour cause de forte houle ! Le lendemain le soleil est présent mais effectivement la houle est assez importante et on ne peut pas prendre le bateau. Nous quittons donc Bora-Bora sans avoir pu naviguer ou plonger dans son splendide lagon.


Nous partons de Bora-Bora, non pas amers, parce que sincèrement les 3 jours de temps corrects nous ont permis de nous rendre compte de la beauté infinie du lieu et de la chance d’être passés par ici, mais avec un goût d’inachevé ! La précieuse nous a d’ailleurs dit : « Je reste, je ne partirai pas ! ». On l’embarque de force et on décide de reporter les excursions sur notre prochaine destination : Rangiroa. Oui mais…


Rangiroa


Depuis Bora-Bora, le vol pour Rangiroa dure une heure. C’est plus long car nous changeons d’archipel. Rangiroa se trouve dans l’archipel des Tuamotu. Archipel plus tristement connu pour les essais nucléaires français. L’atoll de Mururoa (ou Moruroa) où se déroulaient les essais nucléaires fait partie de cet archipel. On vous rassure c’est presque à 2000 km de Rangiroa…on ne devrait pas être irradiés ! Rangiroa est donc un atoll. C’est quoi Atoll ? Et bien Les Opticiens !! Ok on sort ! Un peu de sérieux. Un atoll c’est une île faite de corail. Le plus souvent de forme circulaire et abritant un lagon. Le lagon de Rangiroa est le deuxième plus grand lagon d’atoll au monde. Toute l’île de Tahiti peut entrer dans le lagon. La circonférence de l’atoll est de 230 km et elle peut se parcourir à pied. Il faut pour cela…une à deux semaine, ça sera pour un prochain tour du monde ! Impossible de la parcourir en voiture et il n’existe que deux passes. C’est-à-dire que deux portes d’entrées et de sorties du lagon pour les bateaux.


Lagune bleue


La lagune bleue est une étape incontournable de Rangiroa. Déjà depuis l’avion, on se rend compte que le bleu du ciel n’est pas le bleu de la mer ! Départ 9.00 du matin pour une heure de navigation en direction de la lagune. Nous sommes une dizaine à bord du bateau à moteur avec deux polynésiens comme GO. Blagues, bonne humeur, arrêt à l’île aux oiseaux à mi-chemin jusqu’à ce qu’à 10 minutes de notre destination, Murphy décide d’intervenir. Le bateau s’arrête d’un coup ! Les deux GO s’affairent autour du moteur en parlant dans leur langue. On croit alors au coup de la panne à la polynésienne. Sacrés farceurs ces polynésiens, allez c’est bon on repart. Mais non au bout de 10 minutes, on n’est toujours pas reparti et on se dit que la blague est plutôt longue. Quand le capitaine Schettino sort fusée et gilet fluo pour appeler au secours, on comprend que c’est un peu la M. La scène est bien entendu immortalisée en photo et vidéo. On continue à attendre à l’arrêt et avec une houle plutôt importante. Maman et le brésilien sont légèrement jaunes. Juste avant qu’ils passent à la couleur verte et qu’ils nourrissent les poissons de tout le lagon, un bateau vient nous secourir. C’est également un bateau d’excursion qui a déjà à son bord des passagers. Il ne peut donc pas prendre tout le monde. On entend alors : « Il y a des enfants, priorité à eux et à leurs parents ». Et nous : « Oui merci de faire passer pauvres petits enfants apeurés et pauvres parents en panique » (à lire avec un léger accent roumain). Autant que ça serve à quelque chose de voyager avec des gamins !


Tout fini donc bien et on arrive à la lagune bleue avec 30 minutes de retard. Là, c’est l’extase des yeux ! Il aurait vraiment été dommage de rater tout ça ! Bon pour la précieuse c’était plutôt mal barré. Il fallait descendre du bateau et marcher dans l’eau une centaine de mètres jusqu’à un îlot. Le hic ? Des requins partout autour de nous qui nous escortaient sur notre chemin. C’est la panique totale et elle doit être prise en charge par papa. La peur de l’océan de Chiara est d’ailleurs un des gros soucis depuis que nous sommes en Polynésie. Gros challenge psychologique pour les parents. Mais à force de persévérance et d’efforts, on avance. Là aussi la preuve en photos et vidéos où la précieuse passe au milieu des requins sans trembler et même en les admirant. Pour les deux autres ninjas, aucun problème. Surtout le blond qui leur court même après en essayant de leur filer des coups de pieds…les pauvres requins !


La journée se passe en ballade sur les différents îlots de la lagune qui est vraiment un paysage à couper le souffle. Le soleil vient danser sur la mer éternelle, wahou magique ! Le repas se fait ensuite au rythme de musique et chants polynésiens. S’en suit une leçon de tissage de sacs et chapeaux avec des feuilles de palmiers. Les enfants ont pu repartir avec un tissage offert et d’excellents souvenirs ! Pour terminer, nous avons fait du snorkeling à un endroit où nagent les requins citrons. Ça change des petites pointes noires. Alors ça c’est du shark ! Environ 4 mètres de long et encore là c’était des petits apparemment. Pour le coup, seul maman et papa ont tenté le snorkeling et ont été bien impressionnés par la taille des animaux ! On ne nage pas à côté d'eux comme avec les pointes noires, parce qu'ils sont la plupart du temps sur le fond marin qui était à 4 ou 5 mètres. On les regarde donc depuis le haut. Les GO les ont ensuite excités quelque peu avec du poisson et les requins sont remontés en surface. Whaou ! Là c’est le bal des requins : plusieurs dizaines de pointes noires et plusieurs requins citrons hyper excités viennent pratiquement manger dans les mains. C’est un spectacle magnifique ! Ce fût donc une superbe journée et Murphy n’a qu’à bien se tenir !


L’ Aquarium


Le lendemain nous allons faire du snorkeling à ce que les polynésiens appellent ici : L’ Aquarium. C’est à 5 min de notre lodge. Sur la route en bateau, on croise une raie manta en surface. Pas assez longtemps pour en apprécier toute la splendeur. A peine arrivés à l’aquarium, on comprend tout de suite le pourquoi de l’appellation. Des milliers de poissons nagent sous le bateau. On est dans l’eau et les poissons ne vous évitent même pas, ils vous rentrent dedans. Papa est le premier à aller à l’eau. « Qui vient avec moi ? » C’est tout de suite le blond qui répond « moi » et, ni une ni deux, il plonge avec papa. Un vrai poisson au milieu des autres. Il met et enlève son masque tout seul pour plonger, admire les poissons et rigole même lorsque ces derniers le touche. SUPER le suédois !


Les deux autres ninjas étaient beaucoup plus craintifs. Malgré les efforts des jours précédents, Chiara n’est pas descendue dans l’eau. Nous n’avons pas insisté, estimant qu’elle avait déjà beaucoup progressé. Julian est descendu dans l’eau mais s’accrochait aux parents comme un forcené parce que les poissons le touchaient. Il a failli nous noyer…


Au final, Rangiroa est une belle étape mais il est vrai qu’un atoll si vous ne faites pas d’excursions et bien c’est un peu mort !


Maintenant, petite question : combien de phrases de la chanson du dessin animé « Vaiana » ont été glissées dans ce texte ?



Nous quittons donc la Polynésie et nous ferons le bilan de cette étape paradisiaque dans un prochain article. Départ pour la Nouvelle-Zélande avec la DeLorean de Marty McFly ! Et oui, nous allons voyager dans le temps. Départ à 17.30 de Papeete le 12 novembre pour un vol d’une durée de 5h et arrivée à Auckland le 13 novembre à 22.00.


Pour ceux qui ne connaissent pas, entre la Polynésie et la Nouvelle-Zélande, il y a la ligne du changement de jour. A partir de maintenant, nous sommes en avance sur l’Europe !


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